Avant d’aller lire la suite, je te conseille d’aller voir la définition et l’explication de ce qu’est le spécisme.
Tu comprendras mieux notre engagement antispéciste et les valeurs éthiques qui nous animent.
Bonjour toi !
Nous revoilà pour changer ensemble nos habitudes !
Aujourd’hui, nous allons parler du poisson, plus particulièrement des saumons et des œufs de poisson, comme le caviar qui sont souvent appréciés en temps de fêtes.
Commençons par les saumons, qui sont les grandes victimes durant ces fêtes de fin d’année .
Il n’est pas rare de rencontrer des végétariens qui mangent du poisson car « ils ne souffrent pas ». Pour moi qui suis Vegan le végétarisme n’est pas suffisant et ces remarques m’exaspèrent.
Car OUI le poisson souffre, silencieusement peut être mais tout comme les vaches, cochons et chiens, il peut ressentir la douleur.
Pour vous informer plus en détails sur la souffrance avéré des poissons, allez faire un tour par là : « Poisson : La souffrance muette »
La consommation du saumon est divisé en deux.
D’un côté les saumons pêchés et de l’autre les saumons en aquaculture.
Pour les premiers, la pêche au filet est une catastrophe, autant pour les saumons que pour tous les autres poissons, à cause du bycatch, (Le nombre de poisson rejeté comme des déchets après la sélection des poissons consommables s’élève à 30 tonnes par an.).
Tous ces poissons inutiles pour la vente sont traînés et entassés dans des filets sur plusieurs mètres, la différence de pression les tue bien avant qu’ils soient arrivés en surface, ou ils meurent écrasés les un contre les autres poussés au fond du filet. Pour en savoir plus je te conseille de lire cet article : Les techniques de pêche destructives et les rejets
Quand tu choisis de continuer à consommer du saumon sauvage, tu contribues à une pêche qui vide nos océans.
Quand aux saumons élevés en aquaculture, le tableau n’est pas beaucoup plus glorieux.
Même comme cela, on vide les océans de leurs biodiversité car pour la production, on choisis des espèces qui résistent aux vaccins et aux antibiotiques, ce qui n’est pas le cas des autres poissons naturellement présents dans ces eaux.
Si l’on veut juste parler de ces poissons génétiquement modifiés, leur vie n’est pas pour autant simple.
Quelques jours avant d’être abattu, les saumon et truites sont affamés pour simplifier le nettoyage. Donc en terme de souffrance la pisciculture atteint des sommets.
Passons maintenant au caviar et aux autres œufs de poisson.
Je ne connaissais rien à la manière de produire du caviar avant cet article, mais sans vraiment chercher très loin, voilà ce que notre ami Wikipédia nous dit sur le sujet :
« Les œufs dit caviar se trouvent dans les ovaires de la femelle, l’animal doit rester vivante jusqu’à l’extraction des œufs, on l’assomme donc généralement d’un simple coup sur la tête dans le meilleur des cas et on la saigne. Avant de l’ouvrir, l’abdomen du poisson est lavé et brossé, ensuite on incise l’animal, […] L’animal est éviscéré et sera destiné soit à la consommation alimentaire soit à la fabrication de cosmétiques. »
En ce qui me concerne, je n’ai pas besoin d’en savoir plus pour savoir que toutes ses pratiques sont cruelles surtout pour quelques minutes de plaisir gustatifs.
Et pourtant, je touche ces problématiques que du bout du doigt.
À ton tour de t’informer, pour comprendre le problème plus en détail.
Et si maintenant nous changions nos habitudes ?
J’ai quelques solutions pour toi, ne t’en fais pas…
Je suis consciente que le changement demande énormément de convictions mais les solutions pour consommer autrement existent.
Pour le caviar :
Si tu te sens d’humeur à cuisiner voilà quelques recettes :
Si le temps te manque, voilà quelques marques qui proposent des alternatives au caviar :
Pour le saumon fumé :
Si tu te sens d’humeur à cuisiner voilà une recette : Blinis et Gravlax de carottes
ou si le temps te manque voilà quelques marques qui proposent des alternatives au saumon :